-Approche économique globale publiée le mercredi 22 octobre 2014, évoquant la probable direction que le marché devrait prendre. Comparons les hypothèses étayées et le mois qui vient de passer.
20141022 approche économique globale
N 09:20 – 22.10.2014 23
Bonjour au forum cac40. L’échange avec Léo Rast s’est vite soldé par une censure comme très souvent très pertinente, de la part du site. En voici la copie. Je conçois qu’il puisse être très justifié de censurer cet échange terriblement vulgaire et transgressif. 😉
Le cas 40 évoluait ce lundi 20 octobre autour des 3980 points.
Avé Léo.
C’est touchant de voir que le temps n’a pas de prise sur nos relations (caquiennes) et que nous reprenons là où nous en étions lol.
Honnêtement je n’ai pas fait d’études approfondies suite aux récentes impulsions correctives baissières, mais il semble peu probable qu’une correction majeure se fasse en première intention.
D’ordinaire il y a d’abord un premier coup de semonce avant un grand mouvement (à la hausse comme à la baisse) et c’est pourquoi il me semble plus probable de voir d’abord un retour sur zone 4300/4400 pour ensuite échouer plutôt que de tutoyer, auparavant, les 3000.
Le doji libellule créé sur le cac en approche graphique hebdomadaire montrait clairement un arrêt de la baisse. C’était technique, il fallait observer et s’interroger sur ce fait !!
Si vraiment nous sommes dans un déclenchement baissier long terme il semble plus logique de voir les forces haussières s’épuiser et jeter leurs dernières forces sur un échec à vouloir relancer un mouvement bullish et tenter de vouloir dépasser les 4599.
Le fait d’associer les non croisements haussiers sur les oscillateurs mathématiques du macd 12.26.9 sur l’unité weekl, autour d’une zone 4300/4400, ainsi qu’un décompte elliott sur cac et une combinaison d’analyses sur l’indice de volatilité implicite du s&p500 […] avec en plus le vix et l’ensemble des indices U.S. permettrait de valider cette hypothèse.
Nous étions dans un marché de flux.
S’il s’achève et si les institutions ne réussissent pas fournir d’autres doses de drogues, le marché de « junky » ne supportera pas le manque et ses effets indésirables. Le quantitative easing de subutex n »étant plus instillé, les crises risquent de reprendre de plus belles
Néanmoins, même si les banques centrales trouvent des fournisseurs de « substance B » il est fort à parier que les récents événements de marché vont sûrement prouver qu’il ne s’agit pas d’une respiration, mais bien plutôt d’une première alerte.
La déflation semble frapper aux portes des économies occidentales et l’absence de relais entre la croissance, les prix et les salaires montre un échec de ces relances quantitatives ainsi qu’un blocage de la part des banques (à leur corps défendant) à octroyer des crédits aux entreprises.
Le récent rapport de la BCE de juin 2014 montre un croisement des deux courbes : celle d’octroi de crédits passant en négatif croisant celle des demandes des entreprises passant en positif !!!
Bâle 3 qui au départ avec Bâle 1 et 2 devaient servir à corriger les excès suite aux abus de la plupart des banques…
Ces banques qui ont abusées se voient régulées, alors que les banques centrales à leur tour, prennent des mesures non conventionnelles qui dérégulent.
L’idée de racheter des abs pour 450 milliards d’euros et faire son Q E à l’européenne semble être bonne. Acheter des » asset backed securities » peut permettre de soulager un secteur où venir alimenter un environnement en manque de flux, voire » illiquide « .
Pour être bref, ces actifs non négociables au départ et ainsi titrisés sous forme d’abs permettent de trouver preneur sur le marché financier. Ce ne sont pas forcément des actifs douteux car ils sont issus soit de créances très sécurisées, comme des factures clients/fournisseurs de l’industrie ( la vraie economie) ,soit des biens immobiliers ou des prêts etc. Et tout ça réunis traduit dans un SPV une entité ad hoc specialement créée à cet effet.
Sauf que la bce ainsi que la fed vont à l’encontre des mesures de restriction organisées par d’autres institutions de régulation, et surtout, tout ceci semble ne pas fonctionner à vouloir bien appliquer une relance pérenne.
De fait, l’inflation étant absente elle aggrave le poids des dettes des états qui se retrouvent dans l’incapacité de réformer ou de relancer la croissance de leur économie et se retrouvent avec une dette qui ne se réduit pas par un effet salvateur d’une inflation désirée souhaitée, espérée par des incantations de tout genre…
L’inflation serait pour beaucoup d’état le meilleur ministre des finances car à l’inverse, la déflation fait mécaniquement grossir la ligne de la dette nationale.
Paradoxalement, l’inflation salvatrice pourrait revenir, et même être mesurée à 2 chiffres, mais n’est pas due à une transmission de l’économie dans les salaires puis dans la hausse des matières premières, mais par un effondrement de la monnaie, ce que personne ne souhaite mais ce qui peut arriver si les crises économiques se muent en crises politiques puis et en crises entre États.
Ce dernier cas verrait une remontée de l’inflation mais aussi un effondrement de toutes les institutions et une faillite globale.
D’où l’extrême importance de ne pas choisir les solutions les plus faciles mais les moins efficaces. Certes il est facile de créer de l’argent et d’imprimer des billets. Cependant il est plus difficile de prendre des décisions efficaces mais parfois cruelles ou des décisions fédérées autour d’une idée commune et bénéficiant à tous. A l’heure d’aujourd’hui le pouvoir détenu par une minorité ne permet pas de prendre les bonnes décisions bénéfiques à la majorité, même si quelques économistes à DAVOS ont émis l’idée que si nous persistons à laisser la masse de l’humanité sur le « bord de la.route « , cela aboutira in fine à la ruine des plus nantis.
Donc, l’intérêt de la réussite individuelle cette fois ci passe par la réussite commune… d’après moi.
Donc pour revenir à la récente « mini crise » d’octobre 2014, le marché a, je pense, envisagé l’insolvabilité des économies, globalement, et de fait, le terme « systémique » se met à toutes les sauces.
Il semble évident qu’un foyer ne peut dépenser 5 fois ses revenus pour se nourrir pourquoi les banques centrales le pourraient?
N […]
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