20161229 Bilan 2016 et prévisions 2017 associées à un scénario en CYGNE NOIR

31-12-16 noelclement 0 comment

20161229 Bilan 2016 et prévisions 2017 associées à un scénario en CYGNE NOIR

Mon interview avec Thomas BLARD en mars sur http://trdr.tv, parlait entre autre du risque sur les banques/assurances.

 

1) Bilan pour 2016

L’année 2016 commence sur le marché par une ouverture en gap baissier dès le 4 janvier. Ce qui semblait possible était de voir un risque sur le secteur bancaire.

CNN en est même à titrer sur leur “une “:

“ Panique sur les marchés mondiaux”

C’est bien de la Chine que le krach est venu en ce début d’année 2016. Sous des raisons de dévaluations du YUAN et sur des notions irrationnelles, la majorité du marché est tenue par les petits porteurs, et, en paniquant font plonger de 5 à 7% les places de Shanghai et de Shenzhen.

… la CHINE sème comme une traînée de poudre la panique à l’ensemble du monde de la finance. Des doutes sur un hard landing ainsi que sur la récession en CHINE provoquent de forts décalages baissiers dès le lundi 4 janvier 2016. La fuite de capitaux est un sujet, et, déjà depuis août 2015 lors de la première dévaluation du YUAN.

 

En résumé, les marchés émergents inquiètent. La CHINE contamine l’ensemble de la place, avec comme corollaire la question de la hausse des taux U.S. , qui, renforçant le DOLLAR, menace telle une épée de DAMOCLES sur ces pays, largement endettés, justement en DOLLAR. Une hausse de la monnaie étasunienne augmente d’autant le montant des dettes de ces pays. Dans tous les esprits le risque d’un cercle vicieux gronde.

 

Le renforcement de la santé économique outre-Atlantique, de par sa capacité à générer de la croissance dans l’économie Etatsunienne…. les U.S.A. aident donc considérablement à améliorer l’ambiance angoissante et dégradée en Asie. Le pilotage de la FED sur sa politique économique, tend à alléger les risques émergents, pour les raisons citées plus haut. La meilleure communication de la Banque de Chine a permis de résoudre, au moins à court terme, la défiance de début d’année. La confiance a été restaurée. Le feu a été éteint. Le pétrole qui subissait un double assaut sur deux fronts, celui de la récession potentielle chinoise et en Asie, ET, l’afflux massif de production pétrolière menée par la politique de l’Arabie Saoudite en suralimentant l’offre de brut sur le marché. Les raisons aussi diverses avancées concernent l’IRAN pour la freiner et sur le plan du pétrole de schiste, pour mettre à genoux les producteurs aux U.S.A.

Ce cocktail a envoyé le WTIC sur des plus bas en février 2016 sur 26.04$

Aujourd’hui le brut évolue autour des 50$ mais n’explose pas en direction des 60/70$. Les résolutions OPEP et NON-OPEP ne suffisent pas à renverser fermement la tendance pour l’instant. Les raisons non-exhaustives tiennent au fait que la croissance mondiale n’est pas au rendez-vous et que les puits de pétrole de schiste rouvrent à nouveaux, car le seuil de rentabilité est descendu très en-dessous de 80$ le baril. D’un coté la production est réduite, de l’autre elle augmente à nouveau….

 

Le marché a le plus horreur du doute, c’est-à-dire qu’il angoisse beaucoup plus sur les données en attentes de réponses. Les questions génératrices de stress, sont plus angoissantes que les réponses elles-mêmes.

L’exemple du BREXIT angoissait plus avant qu’après. La crise a duré 2 jours.

L’élection de TRUMP angoissait aussi et la crise a duré 6 heures.

Le référendum italien sur un risque de “NON”angoissait et a duré 2 minutes.

 

Ce qui a permis au marché de résister et confirmer son statut de résilience tient en un mot: FLUX

Dans un tel marché de flux dont la liquidité est hyper abondante, la seule réponse apportée à une question n’est pas la conséquence même de la réponse, mais bien la disparition du doute qui stoppe toute spéculation négative!

Une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle, dès lors qu’elle est connue.

L’absence de nouvelle nourrit les phantasmes les plus fous et les peurs les plus irrationnelles.

Un quotidien financier parlait de 70.000 milliards d’EURO disponibles en attentes de se répandre sur les actifs, matières premières et devises la veille du référendum italien.

A la suite de quoi le CAC 40 ainsi que le DAX et quelques autres places européenne ont travaillé  pendant 4 mois une zone socle horizontale en dérive. Concernant l’indice parisien “la ligne de cou” résistante se situait sous 4600 points et zone. Le seuil support de nombreuses fois citées, était sur les 4300 point set zone. L’invalidation du gap baissier ouvert le 4 janvier sur 4637.06 points, a permis de s’extraire de cette nasse en visant comme objectif la zone des 4900/4950 points. Ce mardi 20 décembre à 12h03 nous cotons les 4839 points et le DAX côte 11429 points.

Du côté des U.S. le DOW JONES bat records sur records et cherche à atteindre le seuil symbolique des 20.000 points. Idem pour le S&P500 qui lui a touché les 2277.53 points. 5486.75 pour le NASDAQ composite.

 

Tant que nous serons dans un marché de flux important de capitaux, le marché ne pourra pas tomber. Par nature le marché est construit sur un flux permanent. C’est sa situation irrationnelle et générée par des politiques non conventionnelles de la part des banques centrales, que ce flux anormal porte le marché. Le risque d’éclatement de bulles spéculatives menace.

Seule une remise en question du système mis en place post LEHMAN BROTHERS pourrait inverser ce “paradigme”.

 

Le principal événement de fin d’année 2016 réside dans la “repentification” de la courbe de taux long du marché obligataire. Même en Europe le taux à 10 ans du bund allemand a cessé d’évoluer dans un territoire négatif depuis le 24 octobre 2016.

 

 

Le taux 10 ans U.S. le TNX flirte avec sa résistance oblique baissière qui se situe autour des 3%. L’événement serait la cassure à la hausse de ce trend baissier trentenaire.

 

 

2) Scénarios envisagés pour 2017

2.1) Les principaux facteurs de volatilité sur le marché financier pour 2017 sont:

 

  • d’ordre socio, géo, et purement politique. Le niveau d’alerte causé par les risques d’attentats, ont d’ailleurs encore frappé hier lundi 19 décembre 2016 à BERLIN.

Solidarität mit dem deutschen Volk und den Berlinern nach der letzten Nacht Tragödie.

  • Directement lié à ce dernier point, l’obligataire risque de se pentifier plus encore, tel un mètre étalon qui mesure l’état de stress du marché. Les spreads entre le bund et les autres taux à 10 ans européens risquent de s’accroître, notamment sur le 10 ans italien, le français, l’espagnol, le grec voire le portugais.
  • La fuite des capitaux en Chine pose un problème très important et demeure une grande source d’inquiétude. Les réserves de devises étrangères chinoise baissent de façon continue: en 2011 elles étaient de 4.000 milliards de dollar, en août 2015 elle sont à 3560 milliards, en août 2016 elles sont à 3185 milliards et récemment en novembre à 3120 milliards. La banque centrale dépense cette réserve pour lutter contre cette chute, MAIS, à terme, une dévaluation du YUAN sera inéluctablement d’actualité.
  • Les accords sur la production du pétrole. Déchirés entre les réouvertures des puits aux U.S. exploitants les gisements de schistes, et, l’arrangement très opportuniste de la RUSSIE, acceptant de réduire, alors qu’elle atteint des records de productions… obtenus à marche forcée.
  • La hausse du dollar qui blesse un peu plus les pays émergents dont leur dette est essentiellement libellée justement en DOLLAR. la charge de la dette gonfle d’autant et risque de déstabiliser les régions les plus fragiles.
  • Les différentes défiances politiques, comme en ITALIE, avec l’accession au pouvoir d’un parti populiste qui remettrait en cause l’appartenance à la zone EURO
  • En ALLEMAGNE et en FRANCE avec l’inquiétude du marché face au risque également populiste. Peu probable, mais le marché s’inquiète bien de ce qui est potentiel, non au résultat lui-même.
  • Sur l’inflation U.S. qui commencerait à accélérer, et, qui accentuerait le retard de la F.E.D. positionnée très derriére la courbe. Aujourd’hui les investisseurs ont perdu confiance en la FED et ont déjà commencé à pentifier la courbe du 10 ans (entre autre). C’est pourquoi le risque est très élevé si l’obligataire continu à progresser sur la partie taux rendement. La FED n’aurait d’autre choix que de remonter activement et non plus graduellement.

 

2.2) LES DEVISES

 

a)  L’EURO/DOLLAR
Cette représentation graphique

en weekly fait le suivi sur la

devise EURO cotée en DOLLAR.

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20161220 EURO DOLLAR eurusd

 L’objectif suit l’analyse débutée en août 2016 en direction des 1 $ et zone

 

b)  Le DOLLAR/YEN

Pour 2017 l’objectif sera de rejoindre la zone des 135/136 YEN pour 1 DOLLAR

 

Le DOLLAR/YEN est vu ici en trimestriel.

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161220 DOLLAR YEN

Ses moyennes mobiles exponentielles (MME) à 21, 34 et 55 et même la 89 périodes  sont à pentes haussières. L’objectif se situe sur la convergence de résistances illustrées par la bande BOLLINGER supérieure ainsi que la MME 144 autour des 135/136 YEN

 

 

Techniquement sur les oscillateurs mathématiques, le NON croisement baissier entre le MACD et son signal constitue un indicateur très haussier. C’est certes très technique mais il s’agit d’une réalité qu’il fallait relever ! Du coté du RSI(14) sa force relative s’améliore et s’oriente en direction des 70. L’attente est désormais d’observer le croisement haussier entre le stochastique 14.3.5 et son signal pour compléter le tableau haussier sur la paire de devises.

 

Invalidation haussière si clôture trimestrielle inférieure à 99.01 ¥

 

 

 

 

c)  Le GBP/USD

 

Le GBP/USD est vu ici en mensuel.

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161221 GBP USD mensuel

Le BREXIT a précipité la Livre Sterling sur des plus bas depuis  avril 1985 en s’arrêtant sur les 1.1476 $

 

Dans la nuit du 23 juin 2016 un pic s’est produit au cours du dépouillement sur le référendum UK. Cet échec à dépasser les 1.50$ a précipité les prix en direction de son support situé sur 1.0345$ de février 1985.

 

C’est un hasard si sur le GBP/USD l’objectif ressemble à celui de l’EUR/USD autour de la parité.

 

L’activation de l’article 50 sera sans doute l’occasion ou le prétexte de vendre la paire. Si le DOLLAR continue à se renforcer aussi, la conjonction de faiblesse et de force alimentera les conditions techniques pour y parvenir. L’ADX qui mesure la force de la tendance et se renforce. Le RSI et le Stochastiques sont au tapis et alimentent eux aussi la faiblesse de la devise.

 

Invalidation baissière si clôture mensuelle supérieure à 1.5018 $

 

 

 

d)  Le ROUBLE étudié en monthly sur la paire DOLLAR/ROUBLE
ROUBLE étudié en monthly sur la paire DOLLAR/ROUBLE

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161221 DOLLAR ROUBLE monthly

Après les différents accords successifs sur le pétrole, le ROUBLE a profité de la remontée des cours de l’or noir.

 

Les divergences baissières se sont réalisées. Toutefois il s’agit d’une consolidation de la hausse de la paire. La faiblesse du ROUBLE peut revenir dès lors que les accords sur le pétrole seront remis en question. La SYRIE et L’IRAN auront aussi de multiples influences sur la région, dont, la RUSSIE est largement engagée.

 

Suspicion d’invalidation haussière sous 51.6513 ROUBLE

Confirmation d’invalidation haussière si clôture mensuelle inférieure à 36.5590 ROUBLE

 

 

 

La RUSSIE (NON OPEP) baisse  de 300.000 barils par  jour sur les 558.000 prévus au total des 11 pays.

L’OPEP baisse de 1.2 million de barils/jour ce qui correspond au  total à 1.758 millions de barils soit 2% de l’offre monde.

L’effort de la RUSSIE est toute relative car son record de production vient juste de culminer à 11.2 millions de barils, et, le fait qu’elle ait cherché à produire à “marche forcée” explique son “extraordinaire effort de 300k / jour. Elle revient à un niveau de 10.9 millions de barils jour connu en été….

Il semble difficile à croire que ce “jeu” soit si fair play que l’apparence qu’elle donne. C’est-à-dire que le geste de la RUSSIE est plus calculé et sans doute à minorer, quant à la portée sur les accords qui viennent d’être passés. Et sur les accords futurs…

 

 

2.3) Les banques centrales.
a)  La FED:

Le sujet a été abordé et son problème actuel se concentre sur la confiance que le marché conserve sur la maîtrise de sa politique de gestion de crise et de taux.

b) La BCE:

Est confrontée à la tentation d’opérer un tapering et réduire son Q.E. Le fait que le 10 ans ALLEMAND soit sorti de la zone de rendement négatif peut la dispenser de renforcer son Q.E. Des espoirs futurs de voir la banque centrale européenne passer sur des achats du type de dette corporate soient déçus. La politique NON conventionnelle de toutes les banques centrales mettent à mal les théories économiques fondamentales. La gestion de crise devait sans doute utiliser de tels moyens. Ne pas revenir à une politique standard pourrait constituer la création d’une prochaine crise liée à la génération de bulles financières. Ce qu’il faut entendre par « politique standard » concerne le pilotage par les taux d’intérêts des banques centrales.

 

  • L’une des premières modifications a été de prévenir le marché sur l’évolution de sa politique de taux. La banque centrale sacralise l’avènement de la « forward guidance» (le guidage des anticipations), permettant ainsi d’atténuer la sur-réaction du marché. Alors que dans le principe même de sa force, c’est justement de ne pas prévenir afin de rester indépendante quant à toutes ses décisions !

 

  • Le rôle d’une banque centrale consiste d’abord à être prêteuse en dernier ressort, dans le cas de risque d’insolvabilité ou de faillite d’un établissement financier. Les Q.E. ( quantitative easing «  facilité monétaire ») ont dérogé aussi à la règle standard, en fournissant de la liquidité au marché en global ,au travers de rachat de dette souveraine, d’abord, et, ensuite l’ensemble des actifs du type crédit hypothécaire et des swaps de devises étendues aux autres banques centrales.

 

  • Les règles de Taylor revues par Janet YELLEN dont les objectifs d’écarts sont doublés (output GAP)

 

  • Les applications de taux négatifs.

 

 

 

Mettre à mal les théories économiques fondamentales, c’est tout simplement faire le constat des quelques règles qui sont à ce jour inapplicables :

« …/… TANSTAAFL (ou en littéral) There Ain’t No Such Thing As A Free Lunch ( ou bien encore de façon plus claire) There Is No Free Lunch…/… »

 

c) La BOJ:

Depuis 30 ans passés en déflation, les échecs successifs de la BOJ ne parvient pas réellement à inverser ce cercle vicieux. La bourse nippone dopée par un YEN faible ne trouva là que la “bonne nouvelle” visible. Là aussi les limites semblent être atteintes. L’obligataire japonais est anéanti et l’achat systématique de l’ensemble des créances souveraines et des actifs apparaît comme éternel. Quid du “pilotage” mené par sa banque centrale?

 

d) La banque nationale chinoise:

La banque centrale tente d’enrayer la chute de sa monnaie dans un contexte de fuite des capitaux. Après la dévaluation en août 2015 le RENMINBI se maintient .

 

Le DOLLAR/YUAN sur le graphique en weekly :

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161221 USD CNY en weekly

 

Le YUAN malgré son doublement de volume échangé dans le monde tous les 3 ans, le « total world » n’est que de 4%

La devise est au huitième rang mondial.

Les réserves de changes chinois étaient de 4.000 milliards de dollars en 2011

Aujourd’hui ils sont justes au dessus de 3.000 milliards.

La lutte de la part de la banque centrale chinoise pour défendre sa monnaie depuis 2014 semble vouée à l’échec.

La diminution des devises étrangères en plus de la fuite des capitaux rend inéluctable une dévaluation de sa monnaie.

 

Techniquement la tendance semble se renforcer et n’en est qu’au début. l’ADX en données hebdomadaires révèle un renfort constant et l’allure de la courbe prend la forme d’une exponentielle.

Différentes approches évaluent la dévaluation future d’encore 20% ce qui amènerait les prix de la paire USD/CNY autour des 8.4 YUAN pour 1 DOLLAR.

Sur ce graphique il n’y a plus de résistance visible entre 6.80 et 8.10

 

Invalidation haussière si clôture weekly inférieure à 6.3964 YUAN

 

 

 

2.4) Quelques pays et leur croissance pour 2017, ainsi que des risques spécifiques.

 

a) La FRANCE:

La Banque de France:

Inflation 2016=0.3%       2017=1.2%

croissance 2016=1.3%     2017=1.3% 2018=1.4% 2019=1.5%

Pouvoir d’achat  en ralentissement 2016=1.8%                  2017=1.2%

Consommation idem ralentit          2016=+1.5%     2017=+1.2%

 

Les élections françaises vont impacter l’année 2017, avec le lot des inquiétudes liées aux sondages et aux risques d’un effet TRUMP en France avec le risque populiste.

Comme en EUROPE la FRANCE elle aussi devrait utiliser la politique de relance comme arme économique, mais aussi celle espérée par les demandes de la part de la BCE quant aux réformes structurelles.

D’un coté on dope, de l’autre on freine.

La transition de l’année 2017 devrait être mauvaise du point de vue bilanciel.

b) L’IRLANDE:

… caracole en tête de la croissance européenne avec un PIB de + 6.9% en 2016 malgré le BREXIT . Pour la troisième année consécutive, elle mène le bal.

La concurrence fiscale sera sans doute le sujet de l’année 2017, avec un nouvel arrivant: le Royaume UNI

c) L’ITALIE:

…souffre. Le NON au référendum a conduit à la démission du gouvernement RENZI, certes, mais l’ITALIE souffre à cause de son système bancaire qui constitue d’abord pour elle un risque systémique, mais aussi pour toute l’EUROPE.

BMPS ( Banca Monte Dei Paschi Di Siena) inquiète avec le montant de ses créances douteuses.

360 milliards d’EURO ne seront peut-être pas remboursés. Cela correspond à quasi 1 tiers de l’ensemble des créances douteuses actuellement connues pour la zone EURO.

L’augmentation de capital (AK) doit être finie avant le 31/12/2016

La BCE avait refusé de donner un délai supplémentaire de 20 jours, car cela n’aurait servi à rien.

Le QATAR devait souscrire à hauteur de 1 milliard mais s’était retiré début décembre et serait revenu récemment. Les investisseurs Blackrock, Paulson et Soros sont eux aussi frileux.

Ce matin ( mercredi 21 décembre) la cotation du titre BMPS chutait de 17% à cause justement des difficultés à souscrire à cette AK.

 

Les conséquences sont essentiellement portées sur les créanciers, qui, sont pour la plupart des particuliers.

Un BAIL-IN “rincerait” les  petits acteurs et cela engendrerait des conséquences politiques.

Les élections futures feraient porter le risque de renforcer les choix populistes et rendrait possible la sortie de l’ITALIE de la zone EURO. Cela est encore une fois QUE potentiel, mais le marché s’inquiète avant du doute et non du résultat.

 

BNP est très liée au secteur bancaire italien.

 

d) L’EUROPE:

… devrait enfin passer à l’acte sur l’harmonisation de la fiscalité et ainsi abolir une partie des problèmes issus de ce “dumping fiscal” régional.

e) Les U.S.

…. semblent pouvoir renforcer le rapatriement de ce cash offshore, avec la politique envisagée par le futur gouvernement TRUMP

 

en 2008 le cash offshore était de 1098 Milliards de $

en 2016 il est d’environ de 2434 milliards $

506 Milliards détenus par les AMCGO ( apple 230, microsoft 113, cisco 62, google 49, oracle 52)

 

Si le rabais se porte sur une fourchette de taxation entre 5 et 10% c’est probable.

La portée néanmoins de ce retour au pays devrait se traduire par des rachats d’actions et des versements de dividendes, et, malheureusement pas de créations d’emplois supplémentaires.

 

 

 

2.5) L’obligataire US

Toujours d’actualité.

ça fait 30 ans que les taux baissent sur le 10 ans ici. Sortir de la tendance c’est obtenir un taux à 10 ans supérieur à 3%

Sur ce lien ci-dessus dès le 12 septembre 2016 le signal était donné.

 

 

 Le TNX qui est le

taux obligataire U.S.

sur 10 ans est vu ici

en monthly.

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POUR AGRANDIR

20161221 TAUX U.S. obligataire sur 10 ans le TNX

Invalidation baissière si clôture monthly supérieure à 3%

A 4.5%, si la FED est toujours derrière la courbe, le danger sera focus sur une accélération de remontée des taux “refi” de la banque centrale U.S.

Le coût de l’argent ne sera pas neutre pour les autres pays de l’ensemble de la planète.

2.6) PETROLE

Le WTIC étant le pétrole TEXAN est vu ici en daily.

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20161222 WTIC en vue daily depuis stock charts

Le pétrole en unité daily étudié ici, peut-être regardé sous deux angles.

Tels le Yin et le Yang, une construction baissière est possible tout comme son complément en approche haussière.

 

Approche en Yin:

Une structure est potentielle en E.T.E. (épaule tête épaule).

La ligne de cou (en vert) est idéalement haussière. Une rechute sur la zone des 45 $ en février (par exemple), puis une tentative de revenir coter les 52.5$ en mars, puis échouerait en retombant sur les 47.5/46 $ en avril, constituerait une véritable possibilité de casser la ligne de cou, pour réaliser la structure en direction des 35/33$ en septembre octobre 2017.

C’est la possibilité baissière.

 

Approche en Yang:

Une structure cette fois-ci en  Ei.Ti.Ei. (épaule inversée, tête inversée, épaule inversée), ou comme décrite sur la figure, dessinée sur le graphique, en LS H RS (left shoulder, Head and Right shoulder invert).

Cette figure est haussière et sa  ligne de cou (en rouge) est idéalement haussière aussi. Le franchissement des 54$ et zone de façon franche et très directionnelle vers le nord, devrait réaliser la figure en ayant comme objectif les 82 $ fin d’année 2017, début 2018.

 

Invalidation haussière si clôture daily inférieure à 39.19$

 

Attention pour le très court terme. Ce récent avalement baissier, succédant à une ligne de chandelier japonais en forme d’étoile filante, semble marquer une perte ponctuelle de momentum haussier.

 

Cela semble être confirmé sur cette représentation faite à partir de l’ETF  « USO » . Ce tracker apporte une autre source et permet de visionner avec un autre angle de vue.

 

 

2.7) L’or

L’or en approche graphique daily .

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20161222 L'or en vue daily sur stock charts

Une autre approche sur E.T.E. qui a bien fonctionné.

L’issue de l’avenir de cet actif, qui est à la fois une matière première et aussi une valeur refuge ( une forme de marqueur de niveau de  stress).

L’objectif baissier semble être autour des 1045.40$

Clôturer en dessous validerait une nouvelle relance baissière.

 

Par contre, il sera utile de garder ce graphique en tête, pour observer si un mouvement haussier se forme, à l’intérieur de cette vaste fourchette d’ANDREWS, le retour des prix sur sa résistance majeure autour des 1338.30$

 

 

 

2.8) Le CAC 40

CAC 40 PX1 en approche graphique daily 

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20161222 CAC 40 daily

Le CAC 40 a invalidé sa fenêtre baissière ouverte le 4 janvier 2016 sur les 4637.06.

L’invalidation est sur l’unité daily et weekly.

Il semble peu probable que le gap en monthly ne soit pas lui aussi invalidé. Il faudrait pour cela que le CAC 40 clôture le 30 décembre sous 4637.06

 

L’ADX se renforce et devrait rester en positif avec son Di+ au-dessus du Di-.

Ce qui est possible est d’observer un pull back en direction de son ancienne résistance autour des 4600/4650, pour permettre une relance haussière en direction des 5011.65

 

Invalidation haussière si une clôture daily se fait en-dessous de  4490.15 points

 

 

En approche graphique monthly :

 

CAC 40 PX1 en approche graphique monthly.

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161227 CAC 40 monthly

 

Le rappel du contexte financier dans lequel évolue le marché, s’établit dans un flux de liquidité abondant.

Tant que ce flux ne sera pas remis en question, il n’y aura pas de baisse pérenne. Donc, à contrario, y aurait-il une hausse toute aussi pérenne, si ce flux perdure?

Oui à la condition que la confiance dans les banques centrales ne soit pas remise en question. La zone des 5100 points devrait être  » le file rouge » de l’année 2017.

 

2.8.1) LE CAC 40 GLOBAL RETURN comparé au CAC 40 PX1 en approche graphique monthly :

Ci-dessous le CAC 40 GR (global return) qui réintègre les dividendes bruts, tout comme le DAX30 allemand.

 

CAC 40 GLOBAL RETURN (CAC 40 GR) en monthly

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20161227 CAC 40 GR comparé au CAC 40 PX1 monthly

Notre CAC 40 (PX1) tel que tout le monde le connait, est lui, calculé hors dividendes.

C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas comparer le CAC 40 PX1 avec le DAX30 qui lui est à la clôture de vendredi 23 décembre à 11449.93 points. Nous constaterons que le CAC 40 GR est bien plus haut à 11949.46

 

Les records du CAC 40 PX1 situés sur 6944.77 ont été battus depuis longtemps, en juin 2007…mais sur le CAC dividendes bruts réinvestis!

 

 

Sur cette approche, un biseau ascendant confirme l’hypothèse d’une faiblesse en  possible dérive entre 12700 et 10700 points  en 2017

 

 

 

2.9) Le DAX 30 

DAX30 (DAX) en approche graphique monthly 

CLIQUEZ SUR CE GRAPHIQUE POUR AGRANDIR20161227-1600-dax30-en-monthly-directtion-13600-27-12-2016-15-48-02

Le DAX30 allemand est lui calculé dividendes bruts réinvestis!

La comparaison avec le CAC 40 PX1 est un « NON-SENS ».

Toutefois la ressemblance est forte avec le CAC 40 GR  qui surperforme le DAX30.

Pour un CAC 40 GR à 11949.56 nous avons un DAX30 à 11449.93, dû pour partie à DEUTSCH BANK et VOLKSWAGEN.

L’indice allemand est plus volatil que le CAC 40  pour des raisons liées à sa profondeur de flux et des « futures » parmi les plus investis en Europe.

 

 

Pic sous les 13.600 points et sa zone et dérive au-dessus de 10.000

 

 

 

2.10) Mise à jour des actifs suivis pour S.E.A. 

INGENICO, CASINO GUICHARD, VINCI, VIVENDI, CARREFOUR, AKA TECHNOLOGIES, PHARMAGEST, SEB, VALLOUREC , AIRBUS, PEUGEOT, ATOS, DANONE, DASSAULT SYSTEMES, SAINT GOBAIN, LVMH, AIR LIQUIDE, SCHNEIDER ELECTRIC, MICHELIN.

 

INGENICO

20161229 INGENICO monthly

 

 

 

 

 

 

 

CASINO GUICHARD

20161229 CASINO GUICHARD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VINCI

20161229 VINCI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VIVENDI

20161229 VIVENDI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CARREFOUR

20161229 CARREFOUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AKA TECHNOLOGIES

20161229 AKA TECHNOLOGIES

 

 

 

 

 

 

 

PHARMAGEST
20161229 PHARMAGEST

 

 

 

 

 

 

 

SEB

20161229 SEB

 

 

 

 

 

 

VALLOUREC

20.161230 VALLOUREC

 

 

 

 

 

 

 

AIRBUS

20161230 AIRBUS

 

 

 

 

 

 

 

 

PEUGEOT

20161230 n PEUGEOT

 

 

 

 

 

 

 

 

ATOS

20161230 ATOS

 

 

 

 

 

 

 

 

DANONE

20161230 DANONE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DASSAULT SYSTEMES

20161230 DASSAULT SYSTEMES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAINT GOBAIN

20161230 SAINT GOBAIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LVMH

20161230 LVMH

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AIR LIQUIDE

20161230 AIR LIQUIDE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCHNEIDER ELECTRIC

201611230 SCHNEIDER ELECTRIC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MICHELIN

20161230 MICHELIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.11) Le CYGNE NOIR:

 

Après avoir pu passer en revue un ensemble de points, qui peuvent délivrer le potentiel nécessaire pour l’année 2017 et permettre aux places U.S. de continuer à battre des record; et permettre aux places européennes de refaire leur retard sur ces derniers, il convient aussi d’évaluer les pires conditions, qui pourraient mettre en échec les bonnes perspectives attendues.

  • En premier lieu le 20 janvier l’arrivée de Donald TRUMP à la maison blanche, lève le voile sur son incapacité d’être ce chef d’état, dont pouvait justement douter son propre camp. La première crise serait diplomatique avec pour conséquence une tension sur le marché action U.S.
  • Les conséquences en ITALIE, sur l’incapacité de résoudre son problème bancaire et entraîne avec elle plusieurs banques engagées, comme par exemple la BNP, dont il fut mention plus haut. La crise systémique obligerait la BCE à éteindre le feu en participant à l’anéantissement de plusieurs détenteurs particuliers d’obligations corporates.
  • La CHINE réitère la suite des épisodes 1 et 2, du mois d’août 2015 et de janvier 2016, en dévaluant sa monnaie de 20%. La fuite des capitaux s’accélère et fait plonger la CHINE en récession. Son outil industriel encore largement en surcapacité, ainsi que l’énorme enveloppe de créances douteuses fait exploser son système bancaire et connaît son “Lehman Brothers” chinois.
  • L’impact sur l’obligataire n’est pas stimulé par une croissance mondiale en surchauffe, mais par une défiance de risque encouru sur les dettes souveraines.
  • Le risque européen stimulé par la montée des votes populistes en Allemagne, en France, en Italie, en Hollande… fait plonger l’EURO et renforce de fait les autres monnaies.
  • Le dollar devient l’actif refuge et met la FED en grande difficulté, prise dans un étau de remontée de taux pour ne pas rester derrière la courbe des taux longs, et, par la difficulté de surenchérir le dollar en lui fournissant un meilleur rendement.
  • Le pétrole chute, suite à l’aggravation de la déroute chinoise et d’un dollar plus cher. Les pétrolières chutes et entraînent avec elle les secteurs liés.
  • Les valeurs de croissances très présentes sur le marché NASDAQ perdent pied en relation avec un coût de l’argent subitement devenu moins accessible. La consommation de cash est la matière première des ces structures.

 

 

 

 

 

Merci pour l’intérêt que vous avez porté à cette lecture. C’est la toute première fois que je m’impose cet exercice et j’espère qu’il vous a plu. Cette approche est la résultante d’une vue qui voulait au départ être globale. Par manque de temps tout ce que je voulais aborder n’a pu se faire. Je suis dans mon élément et l’analyse du marché constitue mon moteur.

Il n’y a qu’une seule vérité dans notre espace temps, et, cette vérité nous apparaît déformée au travers de notre propre prisme.

Le marché a toujours raison…même quand il se trompe.

Ce travail est le mien déformé par ma propre perception qui tente de s’approcher de la vérité sans aucun espoir de l’atteindre, mais, de s’en rapprocher de la même manière qu’une courbe tend vers son asymptote, sans jamais la toucher.

 

Noël CLEMENT

Le mercredi 22 décembre 2016

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Noël CLEMENT


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